Elle ne s’éloigne jamais très loin et n’est guère farouche. La Piéride de la moutarde laisse assez facilement admirer ses yeux gris-bleu !
Un papillon blanc. Une Piéride. Oui mais laquelle ? Ni celle du chou ou du navet. Elle est bien trop petite. Guère plus de deux centimètres d’envergure. Avers des ailes, abdomen, pilosité de la tête : la Piéride de la moutarde est blanche jusqu’au bout des pattes !
Trois exceptions cependant. D’abord le revers des ailes. De larges lignes grisées y forment un discret réseau, comme estompé, à peine perceptible sous le soleil. Ensuite les antennes. En forme de massue, on croirait leur pointe incandescente, brune puis roux-orangé. Enfin les yeux ! Si ceux de la petite Aurore sont verts, ceux-ci n’en sont pas moins attendrissants. D’un étonnant gris-bleu. Constellés de petits points plus sombres.
La Piéride de la moutarde affectionne les pieds de haie et les prés refermés du marais. Elle y butine notamment le Grémil bleu pourpre. En attendant la Moutarde noire qui ne devrait plus tarder à fleurir.

D’autres membres de la famille des piérides : la petite Aurore…

… la grande Piéride du chou…

… la Piéride de la rave…

… et la Piéride du navet.
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