Le plus petit bourdon du jardin. Cul roux et collier jaune, le Bourdon des prés n’en est pas moins industrieux. Et toujours plus précoce.
Comment amasser et façonner pareilles boulettes de pollen ? Accrochées aux pattes arrière. Presque cubiques. Un art bien mystérieux que maîtrisent parfaitement la reine puis les ouvrières du petit Bourdon des prés (Bombus pratorum). Dès la fin de l’hiver.
Outre leurs impressionnantes « sacoches », elles se distinguent aisément à leur « cul roux » et leur collier jaune vif sur fond de fourrure noire. Avec parfois une fine ceinture d’un jaune plus ou moins marqué.
Pour leur part, les mâles ne s’encombrent de provision ! Ni de la sobriété de ces dames. On les remarquent ainsi à leur mise un peu excentrique. Foin d’un simple collier ! Plutôt une large écharpe et parfois même une envahissante cagoule jaune. Certains de ces messieurs vont jusqu’à adopter une sorte de sweat à capuche ! Au point de masquer presqu’entièrement la fourrure noire.
Les kékés apparaissent très tôt. Dès le début de l’été. Les jeunes femelles également. Pas forcément bon signe pour la colonie qui, dès lors, ne produit plus d’ouvrières. Inéluctable déclin. Même les mâles ne verront guère l’automne. Seules survivront leurs belles. Fécondées, voilà les futures reines du printemps prochain !
SOURCES :
- Bellmann 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- Vincent Albouy, 2005, Les Bourdons, Belin/OPIE Poitou-Charentes.
- Les Bourdons avec le site aramel.free.fr