Est-ce un des petits poussins qui s’étaient arrêtés près du jardin, cet été, avant d’être vertement ramenés dans le droit chemin par ses deux parents courroucés ? Le plumage encore cendré, il est aujourd’hui presqu’adulte, à tout le moins autonome. Désormais cygne solitaire. Et toujours aussi curieux. Libre de s’arrêter où bon lui semble.
Non pas pour quémander quelques miettes. Un cygne sauvage ne mange pas de ce pain là ! Envie de jouer peut-être. Ou d’en avoir le coeur net. Les humains sont-ils si terribles qu’on n’ait pas le droit de s’en approcher ? Bof. Et le voilà parti. Avec cet air digne et détaché qui n’appartient qu’aux cygnes.
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Photos Fernand ©