Des ailes fumées et un corps presqu’entièrement noir : le Discoellius zonalis, une guêpe solitaire ornée de trois bandes jaune vif. Très discrètement.
Parmi les guêpes maçonnes du jardin, on se souvient du petit Eumène pomiforme et de son cousin au format XXL, l’impressionnant Eumène unguiculé. Dans une taille intermédiaire, voici le sobre Discoellius zonalis, un euménide plutôt rare. Ici sur la Renouée poivre d’eau.
Comme souvent dans la famille, l’abdomen, d’abord filiforme, présente un premier bourrelet, avant de s’épanouir en un élégant fuseau. Loin d’être massive, la silhouette allongée est alors plutôt harmonieuse : tête, thorax et abdomen s’équivalent ainsi dans leur plus grande largeur.
Discrètement velu et ponctué, surtout sur la tête et le thorax, le corps est à dominante noire. Il s’en faut de peu d’ailleurs qu’il le soit entièrement ! Trois bandes jaune vif font chichement exception. La première souligne l’étranglement abdominal. La plus large – légèrement échancrée – marque le renflement du fuseau. Enfin, immédiatement derrière, la troisième est réduite à une simple ligne. À peine visible. Un décor décidément minimaliste.
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