Elle passe au jardin mais le marais n’est pas sa tasse de thé. L’Ensanglantée de l’Oseille préfère les coteaux calcaires tout proches.
Voilà a priori un petit papillon de seconde génération. Les bandes pourpre violacé de l’Ensanglantée de l’oseille (Lythria cruentaria), envahissantes chez les individus printaniers, sont ici beaucoup plus étroites. Elles barrent le fond fauve des ailes antérieures. Le jaune orangé des postérieures est plus franc et immaculé. Hormis une frange dont le pourpre vire au brunâtre.
Elle prend le soleil deci delà. Sur l’herbe rase comme sur la terre ou le paillage des planches cultivées. Si vous vous approchez un peu trop près, elle volète sur quelques mètres. Jamais très loin. Juste assez pour vous signifier qu’elle préfère ne pas être dérangée. Et si vous insistez, elle ne tarde pas à passer la clôture pour
se réfugier dans la prairie voisine.
Déjà sévèrement malmenée par la Mineuse et la Tendrène du même nom, l’oseille du jardin ne semble pas l’intéresser. Tant mieux. À vrai dire, ses larves préfèrent la Petite oseille sauvage. La Vinette comme on dit ici.
En savoir plus sur l’Ensenglantée de l’oseille avec Les carnets nature de Jessica
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Photos Fernand © Août 2019