L’Éristale bronzé

Éristale bronze sur capitule de Bident feuillé.

Une petite mouche aux étranges yeux pointillés : l’Éristale bronzé, familier des corolles et capitules jaunes des prairies humides.

Nervure "en V" de l'Éristale bronzé.Souvent de belle taille, comme l’Éristale tenace, les membres de la tribu présentent parfois une livrée ornée de jaune vif, comme l‘Eristale des fleurs. Voilà donc l’exception qui confirme la règle. L’Éristale bronzé (Eristalinus aeneus) est courtaud (7/8 mm) avec, comme son nom le suggère, une dominante lustrée plutôt sombre. 

Malgré sa petite taille, on le repère assez facilement à son thorax noir rayé de gris, à son court abdomen sans tache aux reflets bronze et, surtout, à ses grands yeux clairs piquetés de taches brunes. En outre, ses ailes hyalines arborent la fameuse nervure « en V » emblématique des éristales.

Inféodé aux zones humides, il installe sa progéniture dans les eaux peu profondes et dormantes des fossés. Ses larves s’y nourrissent des végétaux morts et autres matières organiques en décomposition.

Lui préfère le nectar et le pollen. Il butine assidument les fleurs sauvages des marais et pousse parfois jusqu’au jardin. Avec une prédilection pour les corolles et les capitules jaunes.

Source :

Éristale bronze sur capitule de Bident feuillé.

À ne pas confondre avec le Taon des pluies (Haematopota pluviales), beaucoup plus grand, et dont les yeux, tout aussi intriguants, sont plus marbrés que pointillés.