L’Éristale des fleurs

Éristale des fleurs sur touffe d'achillée.

Une jolie mouche de la très grande famille des syrphes. L’Éristale des fleurs se partage entre butinage et farniente au soleil.

Éristale des fleurs au repos.On l’appelle parfois Syrphe de Batman. Il est vrai que le thorax de l’Éristale des fleurs (Myatropa florea) semble marqué du sceau noir de l’homme chauve-souris ! D’aucuns y voient plutôt une tête de mort. Quoiqu’il en soit, voilà une grosse et jolie mouche, membre de la famille des syrphes dont elle adopte volontiers le vol stationnaire.

Éristale des fleurs sur feuille d'Arum sauvage.Cela dit, si la plupart des larves de syrphes sont siphonneuses de pucerons, celles de la branche des éristales ont un régime moins ragoutant. Elles s’épanouissent dans les eaux fangeuses et sont munies d’une sorte de tuba qui leur valent le surnom de « vers à queue de rat ». Elles contribuent ainsi à l’épuration des eaux chargées en matières organiques.

Avec son abondante et lumineuse pilosité jaune, l’Éristale des fleurs se distingue aisément de ses cousines les Éristales tenace et opiniâtre, plus sombres. Elles ont cependant des moeurs comparables. Au jardin, elles butinent avec beaucoup de constance. Mais elles apprécient aussi les bains de soleil et les longues toilettes au bord des haies.

Éristale des fleurs sur capitule de pissenlit.

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