La Pollénie du lombric

Pollénie du lombric sur inflorescence du lierre.

Grégaire et envahissante à l’approche de l’hiver, la Pollénie du lombric ne redore pas son blason avec le parasitisme de ses larves…

Encore une mouche mal aimée ! On aimerait lui trouver quelque vertu. Va pour ses qualités de butineuse. Ici sur l’incontournable lierre. Sinon, la mauvaise réputation de la Pollénie du lombric (Pollenia rudis) tient surtout à son comportement automnal. Elle recherche en effet un refuge jusque dans les habitations pour passer l’hiver. Parfois en grand nombre. D’où son sobriquet, la Mouche des greniers.

Plus petite que la Mouche à damier, elle a également les yeux rouges et son abdomen présente un décor gris argenté et noir plus ou moins quadrillé. Mais son thorax hérissé de soies noires s’en distingue par une dominante dorée. Surtout chez les sujet les plus jeunes.

Enfin, comme son nom l’indique, la Pollénie du lombric est parasite du ver de terre. Les  larves en pénètrent les galeries, via les turricules notamment, jusqu’à trouver un « hôte » aux dépens duquel elles vont se développer. À moins qu’un géophile ne les intercepte au passage !

En savoir plus sur la « Mouche des greniers » avec le site verdeterre.fr

Pollénie du lombric sur inflorescence du lierre.

Évidemment, le comportement parasite de ses larves ne plaide guère en faveur de la Pollénie du lombric ! Pas de quoi sortir l’artillerie lourde pour autant. Au jardin, les oiseaux suffisent généralement à en limiter l’expansion. On peut aussi compter sur les géophiles, les précieux mille-pattes, pour éliminer quelques larves sous terre.