Noir bleuté et jaune safran, la Tenthrède de la ronce installe sa progéniture dans les haies. Pour sa part, elle raffole du nectar des grandes ombellifères.
Ni guêpe, ni abeille. Les tenthrèdes n’ont d’ailleurs pas de « pincement » entre abdomen et thorax. Elles ne chassent pas pour nourrir leur progéniture. Ni ne l’approvisionne pas en pollen et nectar ! Les femelles pondent plus simplement au revers des feuilles. Et les larves – aux allures de petites chenilles – en feront leur affaire… Est-il besoin de préciser sur quelles feuilles la Tenthrède de la ronce jette son dévolu ?
Moins à craindre donc au potager que ses cousines défoliatrices de l’oseille, du rosier, du groseillier ou de la rave ! On aurait presqu’envie de l’encourager pour limiter l’envahissement de la volubile sauvageonne dans les haies du jardin.
Pour l’heure, tout juste émergée, elle prend des forces en sirotant le nectar des premières ombellifères. Toute petite, moins d’un centimètre, elle est facile à reconnaître avec ses solides antennes, et, surtout, sa livrée bicolore. Noire et orangée. Jusque sur les pattes et les ailes !
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