Le Lasioglosse commun

Lasioglosse commun, mâle, sur rudbeckia.

Une discrète petite abeille sauvage. Le temps d’un été pour M. Lasioglosse commun. Seule Madame passera l’hiver. Pour nidifier au printemps.

Lasioglosse commun, mâle, sur rudbeckia.Comme les papillons, les abeilles sauvages sont restées clairsemées cet été. Des bourdons et des chapentières, certes, mais peu de mégachiles ou d’eucères, quelques rares anthidies et, fin août, toujours pas de mâles de l’Halicte de la scabieuse au jardin ! Petite consolation avec le Lasioglosse commun (Lasioglossum calceatum), très présent ces dernières semaines.

Cela dit, dominante noire et modeste gabarit (8-10 mm), il ne saute pas aux yeux ! Surtout lorsqu’il butine sur le coeur sombre des rudbeckias. Il s’agit ici d’un mâle, reconnaissable à ses longues antennes et, surtout, aux premiers segments de l’abdomen tachés de rouge orangé.

Comme chez l’Halicte de la scabieuse, la nouvelle génération émerge en été. Les mâles ne survivent pas à l’automne et seules les femelles fécondées passent l’hiver. Elles aménagent leur nid terricole au printemps et donnent naissance d’abord à quelques ouvrières stériles, actives butineuses, aux petits soins des ultimes larves, appelées à porter le flambeau de l’espèce.

Lasioglosse commun, mâle, sur rudbeckia.

Une fine pilosité grise sur la tête, le thorax et sur les bandes feutrées qui rythment l’abdomen.

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