Un discret auxiliaire. Le Téléphore moine chasse notamment larves et chenilles. Et sa progéniture adore escargots et petites limaces.
Son cousin, le petit Téléphore fauve, grand amateur de pucerons, est familier du jardin où il patrouille parfois en grand nombre à la belle saison. De plus grande taille, un bon centimètre et demi, le Téléphore moine (Cantharis rustica) est tout aussi utile. Et ses larves davantage encore !
En ce début de printemps, noir mâtiné de rouge, avec un petit coeur au centre du scutellum, on le rencontre surtout sur les ombellifères, notamment celles du Cerfeuil des bois. Il s’y gave de nectar mais, également carnivore, il n’hésite pas à croquer les petits insectes de rencontre. Notamment les chenilles.
Sa progéniture se développe au sol. On aimerait lui montrer le chemin du potager. Et plus particulièrement des semis de salades, de carottes et de radis. Car si elle fait son ordinaire de petits insectes et larves en tous genres, elle a surtout un péché mignon : les petites limaces et les escargots !
Sources :
- Albouy et Richard 2017, Coléoptères d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- La famille des Cantharides avec le site aramel.free.fr
Deux cousins