Dans la série des insectes très utiles au jardin, la Peleteria rubescens cible les chenilles de noctuelle pour installer sa progéniture…
Encore une mouche auxiliaire qui gagne à être (re)connue ! La Peleteria rubescens n’a pourtant pas de nom populaire. Il est vrai qu’elle n’est pas si courante. On peut d’ailleurs aisément la confondre avec la Tachinaire à pieds roux également hérissée de soies épaisses sur un abdomen orangé plus ou moins taché de pruine argentée.
Mais la silhouette est ici plus allongée et la bande noire médiane, moins large, n’est pas constituée d’une succession de losanges. Plutôt une suite de trois triangles effilés, le dernier se confondant avec la pointe noire poilue de l’abdomen.
Les curieux décèleront également des soies noires caractéristiques en lisière des yeux rouge brun, sur une tête blanchâtre.
Comme la plupart de ses cousines tachinaires, fera ou magnicornis notamment, elle parasite les chenilles terricoles de noctuelle. En déposant ses oeufs au sol. À charge pour les larves de trouver « l’hébergement » ad hoc. D’y pénétrer pour s’en nourrir jusqu’à devenir elles-mêmes autant de mouches. Quelles noctuelles ? Il y en a tant et tant. La Peleteria rubescens reconnaîtra les siennes !
Au fil des saisons
En savoir plus :
- Les mouches tachinaires avec le site aramel.free.fr
- Peleteria rubescens avec Les carnets nature de Jessica
- Peleteria rubescens avec la galerie du site insecte.org