La Phasie crassipenne

La Phasie crassipenne, mâle.

Ses larves contribuent à la régulation des populations de punaises : pour sa part, la Phasie crassipenne est une belle et paisible butineuse.

La Phasie crassipenne, mâle.Encore une mouche qui s’était faite discrète dans la touffeur de l’été !  La Phasie crassipenne (Ectophasia crassipennis) rattrape le temps perdu en ce début d’automne. Malgré sa petite taille, moins de 1 cm, on la voit actuellement partout, au jardin comme dans les prairies alentour. 

La Phasie crassipenne, femelle.Il faut dire que son éclatante livrée est  incomparable. Du moins celle du mâle. Avec un abdomen plat, particulièrement large, jaune d’or, souligné d’une épaisse bande longitudinale noire. La femelle est un peu plus discrète, avec deux larges demi-lunes latérales orangées et une pointe abdominale blanche sur fond noir.

Quel que soit le sexe, la Phasie se distingue encore par une tête plate démesurée, manquée par de gros yeux bordeaux, débordant très largement du thorax. On notera enfin la position de ses ailes, à demi relevées lorsqu’elle butine. Des ailes à la naissance orangée puis fumées et tachées de noir.

En retard donc mais bienvenue ! Car voilà un insecte auxiliaire dont le jardin ne saurait se passer. La femelle privilégie en effet les punaises pour installer sa progéniture. Un oeuf par cible. Les larves y pénètrent et s’y développent. Elles y passeront l’hiver, sous forme de pupes, pour émerger à la fin du printemps prochain.

La Phasie crassipenne, femelle.

Demi lune orangée et apex blanc de l’abdomen : il s’agit ici d’une femelle. On perçoit bien la démesure de la tête plate, débordant largement du thorax.

Mâle sur Origan en fleurs.

Un petit oeuf blanc à l’arrière de la tête de la Punaise verte : dès l’éclosion, la larve ne tardera pas à pénétrer son hôte involontaire.

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