Quand le jardin commence à s’épuiser, le Trèfle des prés brave sécheresse et canicule. Tant mieux pour abeilles et papillons !
Et revoilà la canicule ! Malgré les quelques pluies estivales, le syndrome du paillasson menace à nouveau le jardin ! Heureusement, même quand le sol commence à craqueler, pour la verdure et le nectar, on peut toujours compter sur le Trèfle des prés (Trifolium pratense), alias le Trèfle violet.
Il rampe dans les allées du jardin avec quelques cousins. Le Trèfle blanc (Trifolium repens) et le Trèfle fraisier (Trifolium fragiferum). Sans oublier la Luzerne lupuline (Medicago pupulina). Oh certes, comme ses comparses, il devient vite envahissant si l’on n’y prend garde. Mais le jeu en vaut la chandelle.
Voilà en effet une abondante source de nectar dont raffolent bourdons, abeilles sauvages et papillons. Du printemps jusqu’au bout de l’été. Avec une floraison constamment renouvelée. Pourvu que la tondeuse ne soit pas trop gourmande !
Et quel plaisir de garder des allées bien vertes (et fleuries) malgré sécheresse et piétinements. Cela dit, même si le trèfle développe de très longues racines capables d’aller chercher l’eau en profondeur, il peut pleuvoir. Et plutôt deux fois qu’une !
En savoir plus :
- Le Trèfle des prés avec le site sauvagesdupoitou.com
- Le Trèfle des prés avec le site flore-en-ligne.fr