D’avril jusqu’aux premières gelées automnales, la Piéride de la rave est omniprésente au jardin. Ses chenilles vertes aussi !
Un papillon blanc taché de noir. On songe évidemment à la Piéride du chou. Non. Trop petit. Et puis la tache noire en pointe des ailes antérieures ne dessine pas une faucille bien franche.
La Piéride du navet alors ? Pas davantage. Certes, le revers de ailes postérieures est pastellé de jaune mais les suffusions noirâtres sont nettement moins marquées. Surtout sur les nervures.
Reste la Piéride de la rave (Pieris rapae), familière comme ses cousines des prairies alentours comme du jardin. D’avril jusqu’aux premières gelées automnales. Avec un penchant pour les crucifères sauvages comme cultivées.
Pas étonnant donc de trouver ses chenilles, ici sur les feuilles de la Moutarde blanche, là sur celles des brocolis. Des chenilles finement velues, vert clair, marquées à maturité d’une ligne dorsale et de petits points latéraux jaunes. Moins faciles à déceler que celles de la Piéride du chou, elles sont hélas tout aussi voraces.
En savoir plus
- Jean-Pierre Moussus, Thibault Lorin et Alan Cooper, 2022, Guide pratique des papillons de jour, Delachaux et Niestlé.
- La Piéride de la rave avec les Carnets nature de Jessica
- Pieris rapae avec la galerie du site insecte.org
Quelques cousines