Tulipe maraichine

Fritillaire pintade.

Le printemps est en route. En témoignent, déjà, les superbes corolles violacées de la Fritillaire pintade sur les prairies humides du marais.

Fritillaire pintade.

Une silhouette gracile jusque dans les longues feuilles lancéolées qui alternent sur la frêle hampe. La Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris) semble ployer sous la charge des clochettes à damier. À vrai dire, même en boutons, les fleurs ne sont jamais dressées. Le port retombant est leur marque de fabrique. Comme leur incomparable robe.

Particulièrement précoce cette année, la floraison s’étalera jusqu’à la fin mars. Les premiers butineurs tomberont vite sous le charme. D’autant qu’ici et là les jupons commencent à s’entrouvrir pour dévoiler de longues étamines jaunes chargées de pollen.

Cela dit, comme la Tulipe sa cousine, la Fritiliaire pintade compte aussi sur ses bulbes pour faire perdurer et développer ses colonies. Pourvu que la terre tourbeuse du marais reste humide !

Fritillaire pintade.

Une armature étoilée caractéristique qui forme une sorte d’épaulette coudée à la base de chacun des six tépales de la fritillaire.

Six étamines jaunes resserrés autour d’un style central verdâtre porteur de trois stigmates.

D’abord verdâtres puis progressivement violacés, les boutons fuselés de la fritillaire adoptent d’emblée un port retombant.

Une autre « messagère du printemps » actuellement en fleurs au pied des haies : la Ficaire fausse-renoncule visitée ici par Robert-le-Diable.

En savoir plus :

Lire le bel article consacré par le site sauvagesdupoitou.com à la Fritillaire pintade.