La Mélitte de la salicaire

La Mélitte de la Salicaire.

Les larves de la Mélitte de la salicaire ne mangent pas n’importe quoi. Nectar et pollen de salicaire officinale, sinon rien !

Mélitte de la salicaire.On a vu récemment une petite mellite noire, abeille sauvage inféodée aux panicules jaune d’or de la Lysimaque. Voici une de ses cousines, la Mélitte de la Salicaire (Melitta nigricans). Comme tous les membres de la famille, elle a un régime exclusif lié aux zones humides. En l’occurence auprès de la Salicaire officinale (Lythrum salicarius).

Si la dominante est également noire, les bandes abdominales blanches y sont plus prononcées et uniformes que chez la Mélitte de la Lysimaque. Et, loin d’être nu, le thorax présente une fourrure légère, brun-roux, dont on perçoit quelques échos sur le premier  segment et sur le pointe de l’abdomen.

La récolte de pollen mêlé de nectar va ici bon train et commence à garnir les brosses des pattes postérieures. Le manchon est d’une couleur incomparable. Un pourpre très foncé, à l’unisson des anthères de la salicaire. De quoi garnir les réserves des futures larves de la petite mellite.

SOURCES :

Mélitte de la salicaire.

Mi août 2022. Canicule ou pas, la petite Mélitte est au travail !

Mélitte de la lysimaque.

L’autre Mélitte du Marais poitevin est, elle, inféodée à la Lysimaque qui lui donne son nom.

L’Anthidie septemspinosum, parmi les autres visiteurs les plus assidus de la salicaire.