La Punaise du pin se prépare aux frimas

La Punaise du pin / Un jardin dans le Marais poitevin

La Punaise du pin, rassasiée des cônes du vieil épicéa du jardin, chemine sur les feuilles mortes à la recherche d’un abri. Cela sent l’approche de l’hiver.

La Punaise du pin, bien identifiable au grand W qui marque ses ailes repliées / Un jardin dans le Marais poitevin.C’est assurément la plus grande punaise du jardin. Deux bons centimètres hors pattes et antennes. Très allongée, la fine tête aux yeux rouges globuleux contribue à cette impression de « gigantisme ». Les solides pattes arrières aussi. A quoi peuvent bien servir les étranges « renflements plats » de leurs tibias ?

Outre sa taille respectable, la Punaise du pin est facilement identifiable au grand W blanc qui marque ses ailes repliées. Mais comment la bestiole, originaire d’Amérique, invasive en Europe depuis une vingtaine d’années, est-elle venue se perdre dans le Marais poitevin ?

Direction la cabane

Du moins a-t-elle trouvé au jardin de quoi se rassasier. Avec ce grand conifère incongru qui tente de rivaliser avec les hauts peupliers, souvenir peut-être d’un arbre de Noël planté là jadis…. Et surtout avec ses cônes : la principale gourmandise de la Punaise du pin.

Aujourd’hui, elle chemine parmi les feuilles mortes et semble savoir où elle va. Direction la cabane !

Nullement trompée par l’été indien, elle sent bien que les nuits sont plus fraîches et plus longues. Il est grand temps de trouver un abri pour y passer l’hiver.

Photos Fernand ©