L’Andrène limpide

Andrène limpide (Andrena nitida) sur capitule de pissenlit.

Une abeille sauvage à pourpoint roux. Le solide Andrène limpide se distingue par un abdomen noir luisant presque glabre.

Andrène limpide (Andrena nitida) sur capitule de pissenlit.En cette fin d’hiver, les andrènes comptent parmi les abeilles sauvages les plus précoces du jardin. Ainsi l’Andrène limpide (Andrena nitida) dont le lumineux thorax roux retient l’attention. Le contraste est saisissant avec l’épais abdomen noir luisant, à peine rehaussé d’une fine pilosité latérale grise.

Massive (environ 15 mm), il s’agit ici d’une femelle. Sur les pattes arrière noires, les brosses de collecte, également foncées, grisâtre au trochanter, sont encore vacantes. Chaque chose en son temps.

D’abord prendre des forces, entre émergence et accouplement, avec la complicité des généreux pissenlits. La très prochaine explosion fleurie des haies et des arbres fruitiers donnera le signal : il y aura alors assez de nectar et de pollen disponibles pour approvisionner les futures larves. Pour la solitaire, il sera temps de creuser un nid et de pondre. Dans les prairies alentour ou les parties enherbées du jardin.

Andrène limpide (Andrena nitida) sur capitule de pissenlit.

L’incontournable pissenlit pour rassasier les abeilles solitaires émergentes.

Gare aux stylops !

Andrène stylopisé sur capitule de pissenlit.

Comme un onglet roussâtre inséré entre deux plaques abdominales de l’abeille sauvage. Tout juste émergée et déjà parasitée… Le stylops qu’elle héberge désormais ne la quittera plus. À la fois gîte et garde-mangé, la malheureuse n’y pourra mais. Confortablement encapsulé sur le dos de l’andrène, l’intrus lui pompera les fluides internes. Inexorablement.

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