Précieux pissenlit !

Longue trompe déployée, le Moro sphinx en vol stationnaire au dessus d’un capitule de pissenlit.

Parmi les fleurs sauvages du jardin, en ce début mars, le Pissenlit mérite un peu de respect. Syrphes, papillons et abeilles sauvages apprécieront !

Quatre à cinq récoltes de tendres Dents-de-lion pour la salade. Pas de quoi mettre à mal, le moment venu, la généreuse floraison du pissenlit au jardin. Et c’est tant mieux ! Car, en attendant l’explosion blanche des fruitiers, c’est le régal garanti pour la trompe des premiers butineurs.

Profusion dorée de nectar et de pollen… Même le Moro sphinx ici n’y résiste pas. Mais ce sont surtout les abeilles sauvages qui font bombance. Pour varier les plaisirs presque printaniers du romarin, des pruneliers des haies et de l’incontournable Ficaire fausse-renoncule.

Il est vrai que, si l’on veut des pollinisateurs bientôt pour les tomates, les fèves, les petits pois et les haricots, mieux vaut les habituer et les retenir très tôt au jardin. Et, pour cela, rien de mieux que les fleurs sauvages. 

Alors, gare à la tondeuse ! Coupe haute pour ne pas abimer les rosettes et pas tout le jardin en même temps pour qu’il y ait toujours une partie enherbée en fleurs ! 

Source :

Jeune reine du Bourdon des champs.

La pâquerette, l’autre incontournable fleur sauvage du jardin en cette fin d’hiver. Sans oublier le Lierre Terrestre, le Mouron des oiseaux, la Brunelle commune, le Lamier pourpre et la Véronique de Perse