Le Cirse des champs

Cirse des champs et Flambé.

S’il ne paye pas de mine, le Cirse des champs compte parmi les précieuses sources de nectar de cette mi août caniculaire.

Cirse des champs et Bourdon terrestre.Ce n’est pas le moment de faire la fine trompe ! Certes, le Cirse de champs (Cirsium arvense) n’a pas l’envergure, ni l éclat de son compère le Cirse commun (Cirsium vulgare). Mais, sous la canicule et avec cette interminable sécheresse, il n’y a pas de petite source de nectar !

Cirse des champs et Cétoine dorée.Comme une chevelure en broussaille sur de petites têtes ovales : des dizaines de fleurs tubulées, mauves, élégamment sirotées par les papillons. Pour sa part, courte langue oblige, le Bourdon terrestre n’hésite pas à littéralement y plonger. Tête la première. La brouteuse Cétoine dorée également, toutes mandibules enivrées.

Au dessous, les bractées lancéolées, verdâtres, glabres, restent sagement serrées les unes contre les autres. Pour être aiguisées, leurs pointes brun-rouge n’en sont pas moins modestes au regard de celles, hérissées et épineuses, du Cirse commun. À chacune sa manière de protéger les futures graines dont les aigrettes blanchâtres voleront bientôt au vent.

Après pollinisation, les capitules mauves font place à une sorte de « blaireau de barbier » : le vent disperse alors les aigrettes. Et les graines avec elles.

Les petites tête du Cirse des champs paraissent d’autant plus modestes au regard de la Tachinaire corpulente, la plus grosse des mouches…

Le petit Cuivré fuligineux visite délicatement les fines fleurs tubulaires à peine émergées de leur gangue de bractées.

Début octobre 2022. La Vanesse du chardon, alias la Belle dame.

Début octobre 2022. Le petit Cuivré commun poudré de pollen.

Début octobre 2022. Dominante jaune-vert pour le Souci.

Début octobre 2022. L’Éristale gluant, alias l’Éristale tenace.

Des fleurs d’un rose plus vif pour le Cirse commun qui se distingue surtout par ses bractées hérissées.

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