Monsieur et Madame Souci

Souci mâle sur Menthe aquatique.

Jaune-vert et jaune-orangé plus ou moins soutenus : Monsieur et Madame Souci au rendez-vous des odorantes prairies humides du marais.

Souci mâle sur Menthe aquatique.Oh bien sûr, il y a aussi les éclats rose vif de la Salicaire et de l’Épilobe. Les capitules jaunes de la Pulicaire et les inflorescences vieux rose de l’Eupatoire. Mais non. S’ils ne les ignore pas, Monsieur et Madame Souci (Colias crocea) n’y font que de brèves haltes pour toujours revenir à leur péché mignon. La Menthe aquatique (Mentha aquatica).

Ils ne sont pas les seuls. En cette fin août août caniculaire, les prairies humides du marais embaument et trouvent là leur meilleure ambassadrice auprès des papillons, des syrphes et des abeilles sauvages.

Un rendez-vous également immanquable pour le photographe ! D’autant que le Souci est bonne pâte. Même s’il n’ouvre jamais les ailes lorsqu’il butine. Sinon, dans une dominante jaune-orangé et jaune-vert, il laisse volontiers admirer ses petites coquetteries. Outre les points noirs des antérieures, de subtiles touches rousses ici et là : liseré alaire, pattes, antennes, cerclages de deux taches blanches aux postérieures… Et comme une crête iroquoise sur le dessus de la tête.

Souci femelle au repos parmi les hautes herbes d'une prairie humide.

Madame Souci au repos parmi les hautes herbes d’une prairie humide. Même livrée que Monsieur, plus pâle toutefois. C’est surtout lorsqu’elle ouvre les ailes que la différence est sensible avec une dominante presque blanche. Mais ça, c’est une autre histoire…

Souci mâle sur Pulicaire dysentérique.

La Pulicaire dysentérique, l’autre péché mignon du Souci en ce mois d’août caniculaire.

Début octobre 2022. Si le Souci n’ouvre jamais les ailes lorsqu’il se pose, un large accroc permet ici d’entr’apercevoir la dominante jaune orangé et la marge noire de la face dorsale.

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