S’il vole très bien, le Criquet ensanglanté est imperturbable, au soleil, tout à son affaire sur l’exubérante végétation de ce coin de marais.
Voilà un cousin éloigné de l’Oedipode turquoise inféodé aux zones humides. Pas étonnant donc de trouver le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum) dans le Marais poitevin. Ici dans une de ses positions favorites. Pour mieux prendre le soleil au bord d’un fossé. Et grignoter la tranche d’une feuille d’Iris faux-acore.
Ensanglanté ? Si la femelle est parfois maculée de tâches pourpres, c’est loin d’être une généralité. Du moins observe-t-on a minima, d’un individu l’autre, une ligne rouge vif en bordure de la « cuisse « postérieure. Le tibia arrière est lui plutôt jaune, ponctué d’épines noires.
Le reste du corps est à dominante verdâtre. Avec des nuances jaunes sur la face ventrale et des marbrures noires sur l’abdomen. Des ailes fumées brunâtres. Et, bien sûr, les deux petites antennes propres aux criquets.
Sans rivaliser avec ce nabot de Monsieur Thomise variable, le Criquet ensanglanté mâle est nettement plus petit que la femelle. À moins que ce soit elle qui soit plus gironde.
En savoir plus sur le Criquet ensanglanté avec le site naturealsacebossue.over-blog.com