Le Frelon asiatique s’attaque aux abeilles et aux mouches éristales qui leur ressemblent un peu. Quitte à s’inviter sur une toile d’araignée.
Oh, bien sûr, le Frelon asiatique est amateur de nectar. Même si, en cette saison, la pulpe sucrée des pommes ou des poires blettes tombées au sol ont sa préférence. Il y creuse de véritables cavernes à grands coups de mandibules pour finalement ne laisser que le trogon.
C’est aussi un redoutable chasseur. Opportuniste toutefois, il ne résiste pas ici à la tentation d’une abeille prise au piège d’une Épeire fasciée. La malheureuse vient à peine d’être « emmaillotée ». Il fonce sur la toile et en évince méchamment la tenancière qui préfère s’éclipser.
Moins d’une minute montre en main pour débarrasser l’abeille anesthésiée de sa gangue de soie blanche et pour l’engloutir.
Un peu plus loin, c’est une mouche éristale qui est capturée en vol. La première herbe sèche venue fait alors l’affaire pour prendre appui et jouer des mandibules. Accroché par une seule patte, dans un curieux équilibre, le frelon asiatique a tôt fait de mettre sa proie en pièces. Non pour son propre casse-croute : abeilles et mouches concassées, transformées en boulettes protéinées, sont destinées aux larves de la colonie.
En savoir plus sur le Frelon asiatique avec le site frelonasiatique.univ-tours.fr
Le cousin autochtone