L’accouplement des libellules tient de l’exercice de contorsion. Monsieur Gomphe à pinces est particulièrement bien équipé pour agripper sa belle !
On appelle ça pudiquement des « appendices anaux ». Au moins, on sait où les trouver ! Cela dit, rien à voir avec la fonction digestive des libellules. C’est plutôt lors de leurs acrobatiques accouplements que les dits-appendices sont utiles. Pour s’accrocher l’un l’autre. Chez le Gomphe à pinces (Onychogomphus forcipatus), ils sont assez
spectaculaires. Du moins pour le mâle qui arbore ici une véritable petite « pince à sucre « .
Ailes transparentes marquées d’une seule cellule noire sur les bords antérieurs, gros yeux verts : le jaune et le noir se partagent le reste du corps, sur les pattes, la face et le thorax, avec en outre quelques touches gris-bleu sur l’abdomen.
Le Gomphe à pinces est ici à l’affût sur l’épis d’une graminée. On pourra le comparer avec un autre habitué du jardin, le Gomphe à pattes noires, dont les « appendices anaux » sont beaucoup plus modestes. Cela dit, on imagine l’efficacité de la « pince à sucre ». Mais bonjour la tendresse !
En savoir plus sur l’accouplement des libellules avec le site insectes.net
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Début août 2020. Même le Gomphe à pinces doit se faire une raison : les allées du jardin sont grillées !
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Chez le Gomphe à pattes noires, les « appendices anaux » sont beaucoup plus modestes.