Même silhouette et même comportement que le merle noir. La merlette s’en distingue par une robe brune qui se perd parmi les feuilles mortes…
On lui pardonne d’éparpiller avec tant d’énergie la couverture de feuilles mortes des platebandes ! Après tout, sa chasse aux vers et aux larves est tout bénéfice pour le jardin. Pour la peine d’un coup de râteau tous les deux ou trois jours.
La merlette n’arrête jamais. Quand elle ne fait pas voler les feuilles, elle fouille la terre meuble, le bec jaune encombré de débris.
Sous le soleil, les reflets clairs qui piquètent sa robe brune peuvent faire penser à une grive. Mais le mouchetage est bien plus prononcé chez la Musicienne. Rondelette, elle est persévérante dans sa frénétique exploration. Elle est aussi lunatique. D’un coup elle se fige, scrute les alentours et pique un sprint vers la platebande voisine. Et refouille de plus belle. Au moindre soupçon, sauve qui peut ! Dans un brusque vol rasant, elle file sous le couvert de la haie la plus proche. Non sans avoir lancé ce cri d’alerte si caractéristique des merles.
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