Moins d’un centimètre pour l’Amégille à joues blanches, une petite abeille sauvage en noir et blanc, familière des anthères rosées de la Guimauve officinale.
Elle a une allure d’Anthophore plumeuse miniature. Notamment avec l’abondante fourrure grisée de son pourpoint aux nuances brun-roux. Cela dit, outre la taille (8-9 millimètres), la petite Amégille à joues blanches s’en distingue notamment par son abdomen rayé de blanc. Des bandes bien nettes, larges, sur fond noir.
Comme son nom vernaculaire le suggère, la face présente des joues et un clypéus blancs, noyés dans une pilosité claire. Le tout dominé par des solides antennes et des yeux verts ocellés de noir.
La langue de l’Amégille est particulièrement longue. Indispensable pour atteindre le nectar de la Guimauve officinale (Althaea officinalis). Cela dit, pour la femelle ici, il s’agit surtout d’en récolter l’abondant pollen. Jusqu’à quatre-vingts anthères rosées par fleur, une véritable mine… D’où cet impressionnant manchon rose-pourpre sur les pattes postérieures. Les cellules du terrier seront bien garnies !
SOURCES :
- Bellmann 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- Boyer 2015, Abeilles sauvages, Ulmer.
- Vereecken 2018, Découvrir et protéger nos abeilles sauvages, Glénat.
- Les Anthophores avec le site aramel.free.fr