Voilà quelques semaines déjà qu’inlassablement l’Osmie rousse commune passe et repasse sur les fleurs blanches des haies et des arbres fruitiers du jardin.
Elle est moins flamboyante que sa cousine l’Osmie cornue (Osmia cornuta) dont l’abdomen rouge-brique tranche sur un thorax d’un noir bien franc. Egalement plus petite (surtout le mâle qui frise tout juste le centimètre), l’Osmie rousse commune (Osmia bicornis) n’en est pas moins tout aussi hyperactive au jardin.
Hélas, les pétales blancs des prunelliers puis des pruniers viennent de partir au vent. Heureusement, en attendant l’aubépine et le cornouiller sanguin des haies, vivent les pommiers !
Le gel du début avril n’en a pas eu raison. Des milliers de fleurs blanches nuancées de rose. De quoi donner le tournis à l’Osmie rousse commune. Elle ne tient pas en place. À peine posée, aussitôt repartie. Comme si elle avait peur de manquer !
Sa robe toute en nuances mêle brun et fauve au thorax. Puis, rythmé de bandes de fourrures jaune-orangé sur les premiers segments, l’abdomen s’achève sur une sobre plage noire. Sans oublier la lumineuse brosse ventrale orangée, indispensable à la collecte du pollen.
Sources :
- Bellmann 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux et Niestlé.
- La famille Osmie avec le site aramel.free.fr