Courtaud, le petit Criquet marginé est un habitué des zones humides. Et du jardin où l’herbe verte manque pourtant cruellement en cette saison.
L’interminable sécheresse n’a pas encore tout transformé en paillasson au bord de cette haie. Alors, le petit Criquet marginé (Chorthippus albomarginatus) s’est confortablement installé. Par les temps qui courent, un peu d’herbe verte sous les mandibules, quel bonheur !
Quasi immobile, on le croirait taillé dans une pièce de bois clair; Soigneusement lustré. Les fémurs délicatement sculptés d’écailles chevronnées. Les pattes avant protégent jalousement « son » brin de de chientdent. Il commence à grignoter.
Le Criquet marginé fréquente plutôt les prairies humides. Les Anglais l’appellent d’ailleurs « Petit criquet des marais ». Il peut présenter différentes couleurs. Du fauve au brun en passant par le vert. Avec une silhouette ramassée, il arbore des ailes presque aussi longues que l’abdomen. On le distingue notamment par le quasi parallélisme des carènes latérales du pronotum, à peine évasées vers l’arrière. Et la femelle, ici, présente des élytres marginés de crème.
Un cousin, également familier des zones humides, le Criquet ensanglanté, avec ses fémurs bordés de rouge-sang.
Un autre criquet du jardin, l’Oedipode turquoise, dont les livrées adoptes des teintes grisâtres ou brunâtres, pour un camouflage presque parfait sur fond de feuilles mortes.
À ne pas confondre avec les sauterelles (ici la Sauterelle ponctuée) qui ont des antennes démesurément longues.
Sources :