La Pulicaire et la Chanvrine

Pulicaire et Eupatoire envahissent les berges de la Sèvre niortaise.

Deux plantes sauvages familières des zones humides. La Pulicaire et l’Eupatoire chanvrine, le rendez-vous des butineurs de la fin d’été.

Abeille sauvage sur Pulicaire.

Anthophore bimaculata sur une fleur de l’Herbe de Saint-Roch

Alors que la Salicaire y jette ses derniers feux pourpres, la Pulicaire prend le relais sur les berges de la Sèvre niortaise.

Par petites taches disséminées ici et là, parfois en larges tapis remontant jusqu’au halage, elle n’en finit pas de renouveler son éclatante floraison. Les polinisateurs adorent ces gros boutons presqu’orangés enchâssés dans une fine couronne d’or.

Azuré des nerpruns sur capitule d’Eupatoire chanvrine.

Elle se mêle ici à l’Eupatoire à feuilles de chanvre dont les ombelles mauves commencent à passer.

Voici donc réunies deux anciennes médicinales, l’Herbe de Saint-Roch (Pulicaire) et la Chanvrine (Eupatoire), qui n’intéressent guère aujourd’hui qu’abeilles sauvages, mouches et papillons !

 

Sources :

Papillon sur Pulicaire.

Hespérie de la Passe-rose sur une fleur de l’Herbe de Saint-Roch.

Armaryllis sur inflorescence de l’Eupatoire chanvrine.

Alias l’Herbe aux papillons, l’Eupatoire chanvrine séduit aussi les mouches. Ici la plus grosse qui soit, l’Échinomye corpulente. Une butineuse aux ailes orangées, aussi impressionnante que tranquille.

Une autre mouche adepte de l’Eupatoire : la petite Trichopoda pennipes, parasite de la Punaise verte ponctuée.

Petite Mégachile sp. affairée sur les fleurons périphériques de la Pulicaire.