L’Andrène agile

Andrène agile, mâle.

Dans la série des abeilles sauvages du jardin, voici l’Andrène agile. C’était en avril dans l’effervescence du mirabellier en fleurs.

Andrène agile, mâle.Retour sur le printemps dernier. La belle saison où les abeilles sauvages étaient si nombreuses au jardin ! À l’appel des arbres fruitiers en fleurs notamment. Si nombreuses que toutes n’ont pu prendre place dans cette chronique… Ainsi la solide Andrène agile (Andrena agilissima), il est vrai assez proche de l’Andrène cendré qui, à l’époque, a eu la Andrène agile, mâle.préférence.

L’une et l’autre sont noires, avec une fourrure grisée, plus parcimonieuse chez la première. D’autant plus qu’il s’agit ici d’un mâle. Il lui manque ainsi, aux pattes arrière, les brosses blanches collectrices de pollen, caractéristiques des femelles. La différence la plus visible tient aux ailes nettement fumées avec des reflets violacés.

En cette mi octobre, l’Andrène agile a lâché prise depuis belle lurette. Ses larves se développent sous terre où elles passeront l’hiver. Elles feront surface en mars-avril. Si le Petit bombyle ou le Clairon des ruches ne sont pas passés par là !

Sources :

Andrène agile, mâle.

En pause sur une feuille de pommier. À noter le dessus du thorax, nu et granuleux, ainsi que les petits toupets gris faciaux, de part et d’autre des antennes.

À ne pas confonfondre avec l’Andrène cendré, ici une femelle, dont les ailes sont hyalines.