Au coeur de l’été, ici sur la menthe des champs en fleurs, les brosses orangées de l’Andrène fulvago rutilent au soleil…
Pas toujours simple d’identifier les abeilles sauvages du jardin ! Du moins celle-ci ne cache-t-elle rien là de la nervation de ses ailes. Ainsi, avec trois cellules cubitales et une nervure basale à peine arquée, voilà bien un Andrène. Oui, mais, lequel ? Peut-être l’Andrène blonde (Andrena fulvago).
Ce sont les brosses bien peignées des tibias postérieurs qui frappent tout d’abord. Elles retiennent d’autant mieux l’attention que leur couleur orangée tranche sur la dominante par ailleurs en noir et blanc de cette abeille sauvage de taille moyenne. Un centimètre environ.
Glabre à l’avant, l’abdomen est rythmé de trois bandes blanches, la première étant légèrement interrompue. Il s’achève sur une pointe en brosse brunâtre. Enfin, la face comme les côtés du thorax présentent ici une pilosité courte mais drue, blanchâtre, presque blonde.
Faute de références suffisamment diversifiées sur cette espèce, on l’imagine évidemment solitaire et terricole comme les autres andrènes. Le hasard de nouvelles rencontres permettra peut-être de compléter le portrait…
SOURCES :
- Bellmann 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- Boyer 2015, Abeilles sauvages, Ulmer.
- Vereecken 2018, Découvrir et protéger nos abeilles sauvages, Glénat.
- Les andrènes avec le site aramel.free.fr