
Vert, sans doute, mais jamais franc. Le Verdier tire plutôt vers le gris et l’olive. Et c’est surtout le jaune qui le rend si lumineux.
La mangeoire ne l’intéresse guère. Pas même les graines tombées au sol. Il laisse tout cela aux mésanges et aux pinsons. Il a sa fierté le Verdier. Les graines, il préfère les trouver par lui-même. Il arpente ainsi le potager et les allées en petite bande. Et son solide bec n’a pas l’air de s’en plaindre.
Difficile alors de distinguer son plumage vert-olive dans ces pérégrinations au raz du sol. Et c’est finalement à la buvette du jardin qu’il se laisse plus aisément admirer. Lorsqu’il se rengorge entre deux lampées au bord de la petite mare.
Les nuances de gris le dispute au dégradé d’un jaune délavé, plus lumineux sur le ventre, la queue et au bord des ailes. Le Verdier femelle est moins ostentatoire. Le gris et le vert-olive l’emportent partout. C’est à peine si le croupion verdâtre se distingue au repos. Seul l’éclat jaune vif de la lisière des ailes rappelle son fanfaron de compagnon.
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On lui pardonne d’éparpiller avec tant d’énergie la couverture de feuilles mortes des platebandes ! Après tout, sa chasse aux vers et aux larves est tout bénéfice pour le jardin. Pour la peine d’un coup de râteau tous les deux ou trois jours.

Actuellement en travaux, la mare est presque à sec sous les peupliers. Un escalier de fortune facilite néanmoins d’accès à l’abreuvoir. Les oiseaux ont vite trouvé le chemin.