Le Conocéphale bigarré

Il grignote quelques fleurs. Rien de bien méchant. Le Conocéphale bigarré participe surtout à la limitation des petits insectes ravageurs du jardin.

Voilà une sauterelle familière des zones humides. Madame Conocéphale bigarré (Conocephalus fuscus) pond d’ailleurs sur les carex des prairies et des rives. Elle est bien armée pour cela. De solides mandibules pour inciser la gaine foliaire. Et un long oviscapte roussâtre, en forme de poignard, pour injecter les oeufs. 

Elle présente bien sûr la tête conique caractéristique de la famille des conocéphales. Et se distingue par la bande brun foncé couvrant nuque et sommet plat du pronotum. Comme un prolongement, les ailes brun clair dépassent assez nettement la pointe de l’abdomen.

Le reste est vert clair assez vif. À l’exception roussâtre des yeux, de la pointe et des articulations des pattes. Ainsi que des antennes, très mobiles, trois fois plus longues que le corps !

Pas de laîches au jardin. Le Conocéphale bigarré lui rend néanmoins visite de temps à autre, en voisin. Omnivore, il grignote quelques fleurs, notamment les dahlias, sans rechigner sur les petits insectes de rencontre. Il apprécie ainsi tout particulièrement les pucerons.

En savoir plus sur le Conocéphale bigarré avec le site quelestcetanimal.com

Conocéphale bigarré, mâle, sur feuille de frêne.

Un mâle ici sur une feuille de frêne. La petite sauterelle verte (un centimètre et demi environ hors antennes) est très présente dans le Marais poitevin où, sur les prairies humides comme au bord des fossés, elle voisine avec le Criquet ensanglanté.