Trop tôt pour sonner le printemps ? Sans doute. Mais les premières jonquilles ont rendez-vous avec les premiers butineurs…
Les jonquilles n’ont pas résisté. Du moins celles des plates-bandes les mieux exposées. Les après-midi y frisent les 20°. Depuis bientôt deux semaines. Et quel soleil ! Aussi lumineux que les éclatantes corolles dont les longues trompettes festonnées sonnent prématurément l’arrivée du printemps.
C’est à s’y méprendre en effet. D’ailleurs, butineurs et petits coléoptères ne sont-il pas également au rendez-vous ?
Il s’agit là de jonquilles cultivées, récemment implantées au jardin. Leurs cousines, à demi ensauvagées depuis des lustres dans le sous-bois autour de la petite mare, forment autant de vieux couples avec les primevères. Elles ont l’habitude de fleurir ensemble en mars et avril. Souvent au-delà. Alors, plus à l’ombre, comme leurs compagnes printanières, elles ne se précipitent pas. Tant mieux. Le spectacle durera plus longtemps, en attendant les tulipes puis le réveil des vivaces.