La Campanule des murailles n’est pas difficile. Quelques fissures lui suffisent pour coloniser un trottoir ou un mur. Tant mieux !
Elle est venue là spontanément. En compagnie de l’Oxalis corniculé et la Violette. Les trois sauvageonnes ont pris leurs aises. Au pied des murs de la maison comme au long de la ruelle conduisant au port. Elles y voisinent avec la Belle de nuit en été et, au début du printemps, avec quantité de fleurs sauvages.
En cette saison, la Campanule des murailles prend évidemment le dessus. A vrai dire, elle ne disparait jamais vraiment. Après la canicule estivale, elle fait souvent un baroud d’honneur au milieu de l’automne. Et l’hiver dernier, intrépide, on l’a même vue refleurir à Noël !
Abeilles, syrphes et bourdons s’en donnent à coeur joie dans ce foisonnement bleu rosé. Et qu’importe si les petites clochettes fanent vite une fois fécondées : d’innombrables petits boutons violacés sont déjà prêts à prendre le relais.
La Campanule des murailles ne craint qu’une seule chose : la pluie battante qui malmène son port fragile et écrase ses touffes légères. Cela dit, la pluie peut venir. On ne va pas s’en plaindre !
En savoir plus sur la Campanule des murailles avec le site quelleestcetteplante.fr