La Cétoine marbrée

Cétoine marbrée sur capitule de dahlia.

Sombre, finement maculée de blanc, la Cétoine marbrée apprécie le nectar des fleurs comme les écoulements de sève des arbres blessés.

Cétoine marbrée sur capitule de dahlia. Plus rare que sa cousine la Cétoine dorée. Et davantage trapue qu’elle encore. La discrète Cétoine marbrée (Liocola marmorata) est plutôt sombre. Presque noire. Avec des reflets ni verts ni cuivrés. Mais bronze. Un réseau de lignes et de fines taches blanchâtres animent par ailleurs ses élytres. Et se prolonge sur le pronotum.

On peut penser à la Cétoine grise, alias le Drap mortuaire, alias la Funèbre. Mais la taille de cette dernière est toutefois bien plus modeste et son décor plus moucheté que marbré.

D’une manière générale, les Cétoines ne survivent guère aux premières gelées automnales. Qu’importe. Leur progéniture est déjà à l’abri. Et à l’oeuvre. Souvent dans une cavité d’arbre mort. Mais également dans la tiédeur d’un tas de compost ! Les gros vers blancs – à ne pas confondre avec le ver du hanneton, ravageur de racines – passeront ainsi l’hiver à digérer les rebuts du potager. Et à préparer vos futurs apports organiques.

Sources : 

Cétoine marbrée sur capitule de dahlia.

Ici en exploration d’un capitule de dahlia, la Cétoine marbrée est d’ordinaire plutôt arboricole. Elle raffole en effet de la sève qui s’écoule sur les troncs ou les branches blessées.

Le Drap mortuaire.

La Cétoine grise, alias le Drap mortuaire, est nettement moins massive. Elle se distingue surtout par ses mouchetures blanchâtres, dont deux lignes emblématiques de points blancs sur le pronotum.

Cétoine dorée.

De multiples reflets, verts, dorés, bronze, cuivre, pour la Cétoine dorée.