Feuilles de bouleau et de peuplier pour les larves. Adulte, la Pamphilie du bouleau préfère pollen, nectar et petits insectes.
Voilà une cousine des tenthrèdes, toute parée de jaune-orangé et de noir. La Pamphilie du bouleau (Pamphilius betulae) ne déroge pas à la règle de la grande famille des « mouches à scie ». Au printemps, les femelles incisent les jeunes pousses de leur plante-hôte pour y installer leur progéniture. Avec une allure de « fausse chenille », les larves s’y développeront au dépend du feuillage. Celui du bouleau en l’occurence. Sans oublier les peupliers ici dans le marais.
Peu farouche, elle est assez facile à reconnaître, avec sa dominante jaune, des pattes jusqu’au bout des longues antennes filiformes. Le noir intervient avec parcimonie : thorax, premiers/derniers segments de l’abdomen, petits yeux ronds, ocelle frontal et puissantes mandibules.
Si les larves sont phytophages, les adultes fréquentent les fleurs de saison. Pollen et nectar de Lychnis notamment sur les prairies et ombelles de Cornouiller sanguin dans les haies. Cela dit, avec pareilles mandibules, la Pamphilie du bouleau ne rechigne pas devant les petits insectes de rencontre !
Une cousine sur les rosiers
En savoir plus :
- La grande famille des tenthrèdes avec le site aramel.free.fr
- Les « mouches à scie » avec le site insectes.net.fr