La Pamphilie du bouleau

Pamphilie du bouleau sur Lychnis fleurs de coucou.

Feuilles de bouleau et de peuplier pour les larves. Adulte, la Pamphilie du bouleau préfère pollen, nectar et petits insectes.

Voilà une cousine des tenthrèdes, toute parée de jaune-orangé et de noir. La Pamphilie du bouleau (Pamphilius betulae) ne déroge pas à la règle de la grande famille des « mouches à scie ». Au printemps, les femelles incisent les jeunes pousses de leur plante-hôte pour y installer leur progéniture. Avec une allure de « fausse chenille », les larves s’y développeront au dépend du feuillage. Celui du bouleau en l’occurence. Sans oublier les peupliers ici dans le marais.

Peu farouche, elle est assez facile à reconnaître, avec sa dominante jaune, des pattes jusqu’au bout des longues antennes filiformes. Le noir intervient avec parcimonie : thorax, premiers/derniers segments de l’abdomen, petits yeux ronds, ocelle frontal et puissantes mandibules.

Si les larves sont phytophages, les adultes fréquentent les fleurs de saison. Pollen et nectar de Lychnis notamment sur les prairies et ombelles de Cornouiller sanguin dans les haies. Cela dit, avec pareilles mandibules, la Pamphilie du bouleau ne rechigne pas devant les petits insectes de rencontre !

Pamphilie du bouleau sur feuille de Cornouiller sanguin.

Recouvrant l’abdomen au repos, les ailes ambrées, aux nervures jaunes, sont marquées de noir vers l’apex (ailes supérieures uniquement). Véritables cisailles, les mandibules facilitent un régime volontiers carnivore.

Une cousine sur les rosiers

Tenthrède du rosier, femelle, ponte sur jeune pousse de rosier.

Un des membres les plus « célèbres » de la famille : la Tenthrède du rosier. Femelle en incision et ponte ici sur une jeune tige printanière.

En savoir plus :