Le Petit mars changeant

Petit mars changeant dans sa forme Apatura ilia clytie.

Deux formes aux couleurs bien différentes pour le Petit mars changeant. L’une et l’autre se parent de reflets bleutés en jouant avec le soleil.

Dominante brun foncé avec taches blanches et ocelles orangés pour la forme Apatura ilia ilia.

Il a beau avoir une superbe et longue trompe jaune fluo, le Petit mars changeant a un régime alimentaire assez peu ragoûtant. Car s’il recherche ordinairement divers miellats dans les arbres, il descend parfois au sol pour butiner… crottes et cadavres d’animaux !

Des reflets bleu violacé selon l’orientation du soleil.

Depuis quelques jours, son menu est plus « convenable » au jardin. On l’y trouve ainsi régulièrement sous le mirabellier où le jus sucré des prunes tombées à terre semble le réjouir. Il choisit les mirabelles les plus blettes, dont la queue est tombée, et y plonge sa trompe avec délectation.

Même décor dans une dominante fauve pour la forme Apatura ilia clytie.

Le plus surprenant est dans la couleur des ailes. Le Petit mars changeant se présente en effet sous deux aspects. Avec une dominante brun très foncé marqué de taches blanches et d’ocelles orangés pour la forme Apatura ilia ilia. Avec le même décor mais dans une dominante fauve pour la forme Apatura ilia clytie.

L’un et l’autre ont la particularité, du moins pour le mâle, de présenter des reflets bleu violacé plus ou moins prononcés selon l’orientation du soleil. D’où le qualificatif de « changeant » donné à l’espèce.

Un papillon aux multiples visages donc. Pas très farouche. Il se laisse volontiers approcher. Surtout lorsqu’il déguste une mirabelle !

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Sur un fruit ou sous le soleil !

Petit mars changeant dans sa forme Apatura ilia ilia.

Pas si « petit » que cela. Environ 6 cm d’envergure. Soit un ou deux centimètres de moins que le Grand mars changeant, très ressemblant, avec quelques différences dans la forme des taches blanches, et sans ocelle orangé aux antérieures.

L’appétit vient en mangeant : après la mirabelle, la poire !

Début novembre 2019 : le Petit mars changeant est toujours là et « sirote » une des toutes dernières mûres des haies.

Mi août 2020. Le Petit Mars changeant et ses reflets bleutés. Ici sous un poirier du jardin, la trompe jaune fluo plongée dans un fruit blet tombé à terre.

Fin août 2021. Au bord d’un chemin. Presqu’incognito sur l’herbe sèche. N’étaient ses reflets bleutés sous le soleil.

Mi août 2022. Bain de soleil sur une feuille desséchée de maïs.

Fin août 2022. En pause dans le feuillage d’un frêne.

Début septembre 2022. Les ailes du Petit mars changeant bleuissent sous le soleil levant, dans l’herbe au bord du halage, alors qu’il déguste les sucs d’une… crotte de chien !