La mésange à longue queue

Mésange à longue queue / Un jardin dans le Marais poitevin.

Mine rien, il y a encore des insectes sous le lichen. Tant qu’il ne gèle pas trop fort, la Mésange à longue queue n’a pas son pareil pour les déloger. Dans toutes les positions.

Une adorable petite boule blanche et rosée. Furtive dans les arbres du jardin, la Mésange à longue queue ne risque pas d’être confondue avec ses homonymes. Aussi agile et acrobate que les charbonnières, nonnettes, bleues et consorts, c’est assurément la plus gracile de toutes. A vrai dire, ce n’est pas une véritable mésange.

Naturellement, on la distingue d’abord à sa fine et très longue queue noire ourlée de blanc. Presque aussi longue que le reste du corps ! Sur un plumage à dominante claire, elle fait écho aux bordures sombres des ailes et à d’épais sourcils courant jusque sur la nuque.

A contrario, le bec de la Mésange à longue queue est si menu qu’on le perçoit à peine. Pas de quoi broyer les graines ! Dès lors, si elle passe parfois faire son tri à la mangeoire, c’est surtout de branche en branche, dans les rides de l’écorce, sous le lichen et la mousse qu’elle débusque son ordinaire. Elle n’en est que plus active. Particulièrement en cette saison où les larves ne sont pas légion. Courage !

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Mésange à longue queue / Un jardin dans le Marais poitevin.