Le Petit bombyle

Petit bombyle sur inflorescence de crépis.

Vol stationnaire, très longue trompe, fourrure brunâtre : le Petit bombyle, discret butineur et parasite des nids d’abeilles sauvages.

Son cousin le Grand bombyle, rencontré en fin d’hiver, n’était déjà pas bien gros ! C’est dire si le Petit bymbile (Bombylius minor) est particulièrement discret lorsqu’il butine au jardin. Un centimètre tout au plus. Hors la trompe naturellement. L’attribut caractéristique de la famille. Déployée droit devant, elle permet un butinage précis et rapide, quasi sans s’arrêter de voler. C’est à peine si les très longues pattes se posent sur la fleur.

La discrétion du Petit bombyle tient aussi aux couleurs neutres de son abondante fourrure. Des reflets roussâtres sur des nuances de brun et de gris. Beaucoup plus passe-partout que la tenue sombre piquetée de blanc du petit Bombyle noir.

Pour le reste, le voltigeur est moins « nounours » qu’il en a l’air. La femelle pond en effet à proximité des nids d’abeilles sauvages. C’est la dure loi de tous les bombyles. Ses larves trouvent vite le chemin. Elles commencent par dévorer tout ce qui traîne pour terminer par le couvain. Ainsi va l’équilibre du jardin.

En savoir plus : 

Petit bombyle, trompe droit devant.

Contrairement à la plupart des bombyles, pas de zones ou de taches sombres sur les ailes, quasi invisibles en vol.

Début avril 2021. Sur un épi de Bugle rampante.