Piquets et tuteurs au sec

Pourquoi attendre ? Brossés et badigeonnés de bouillie bordelaise, piquets et tuteurs passeront l’hiver à l’abri. Même si quelques-uns paraissent bien fatigués…

Piquets et tuteurs au sec / Un jardin dans le Marais poitevin.

Piquets et tuteurs parés pour les plantations du prochain printemps.

Le mildiou du printemps n’est qu’un mauvais souvenir. Ses récidives de l’été aussi. Au bout du compte, les attaques à répétitions n’ont pas trop contrarié une excellente récolte. En quantité comme en durée. Des tomates de la mi-mai jusqu’à la fin novembre, on en redemande !

Mais les premières gelées ont brusquement tourné la page. Reste qu’il fait encore doux l’après-midi. Mieux vaut faire place nette. Avant un couvert hivernal de feuilles mortes. C’est l’occasion de nettoyer les piquets avant de les entreposer dans le cabanon. Brosse métallique, bouillie bordelaise, séchage au soleil : les voilà prêts pour le printemps prochain.

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Les tuteurs des dahlias, des glaïeuls et des vivaces seront également mieux au sec. Et pourquoi ne pas profiter de l’élan pour faire provision à deux pas de là, dans la bambouseraie qui s’est ensauvagée au bord du halage ? Le moment venu, on n’a jamais trop de tuteurs !

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Les premières gelées ont brusquement tourné la page des tomates / Un jardin dans le Marais poitevin.

Il faut se faire une raison : mi-novembre, les tomates, c’est finit !

Un usage inattendu des piquets de tomates : une inépuisable réserve de fibres de bois pour la guêpe commune !

Les tiges de bambou font d’excellents tuteurs et accueillent le nid de nombreux insectes. Ici l’Isodonte mexicaine y enfourne une sauterelle pour nourrir ses larves.

Jamais trop de tuteurs et piquets en tous genres au jardin. Notamment pour accueillir les pauses ou les affûts des libellules !