Un longicorne aux élytres fuselés. Haut sur pattes, le Lepture fauve apprécie les fleurs, le soleil… et la tranquillité.
Quand on aime pollen et nectar, la planche de phacélie est actuellement un passage obligé au jardin. Le Lepture fauve (Strictoleptura fulva) y a passé la nuit. Au petit matin, il est toujours là. Perlé de rosée, il se réveille doucement. À table ! Boulettes de pollen violet au petit déjeuner.
Mais, bientôt, avec le soleil levant, abeilles et des bourdons sont de retour. Et même les papillons ! Tout ce bruyant remue ménage semble le perturber. On ne s’entend plus brouter ici ! Il préfère alors s’envoler discrètement vers des inflorescences ensoleillées plus tranquilles.
Tête, très longues antennes annelées, thorax, pattes, abdomen : tout est noir chez le Lepture fauve qui tient toutefois son nom de ses étroits élytres brun-orangé aux pointes noires. Autre petite concession : la face ventrale est rayée de bandes claires.
Le potager n’a rien à redouter de ce paisible coléoptère. Ni de ses larves qui naissent et se développent dans les bosquets et fourrés tout proches.
Sources :
- Albouy et Richard 2017, Coléoptère d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- Les longicornes avec le site aramel.free.fr
- Le Lepture fauve avec le site quelestcetanimal.com