Le Lepture fauve

Lepture fauve sur inflorescence de phacélie / Un jardin dans le Marais poitevin.

Un longicorne aux élytres fuselés. Haut sur pattes, le Lepture fauve apprécie les fleurs, le soleil… et la tranquillité.

Lepture fauve sur inflorescence de phacélie / Un jardin dans le Marais poitevin.Quand on aime pollen et nectar, la planche de phacélie est actuellement un passage obligé au jardin. Le Lepture fauve (Strictoleptura fulva) y a passé la nuit. Au petit matin, il est toujours là. Perlé de rosée, il se réveille doucement. À table ! Boulettes de pollen violet au petit déjeuner.

Mais, bientôt, avec le soleil levant, abeilles et des bourdons sont de retour. Et même les papillons ! Tout ce bruyant remue ménage semble le perturber. On ne s’entend plus brouter ici ! Il préfère alors s’envoler discrètement vers des inflorescences ensoleillées plus tranquilles.

Tête, très longues antennes annelées, thorax, pattes, abdomen : tout est noir chez le Lepture fauve qui tient toutefois son nom de ses étroits élytres brun-orangé aux pointes noires. Autre petite concession : la face ventrale est rayée de bandes claires.

Le potager n’a rien à redouter de ce paisible coléoptère. Ni de ses larves qui naissent et se développent dans les bosquets et fourrés tout proches.

Sources :

Lepture fauve sur inflorescence de phacélie / Un jardin dans le Marais poitevin.

Mi-juin 2021. Sur une inflorescence de Scabieuse.