Une silhouette effilée dans une dominante noire et ocre : l’élégant Lepture tacheté participe, par ses larves, à la décomposition des bois morts.
Comme son cousin, le Lepture fauve, c’est un grand amateur de nectar et de pollen. Au jardin comme au bord des chemins, on rencontre donc le Lepture tacheté (Rutpela maculata) sur les ombellifères aux étamines nombreuses et facilement accessibles. En cette saison, il apprécie aussi, comme ici, les fleurs de mûrier.
Plus grand que le fauve, il frise les 20 mm. Hors antennes naturellement. Celles-ci, noires, les articulations marquées de jaune, sont d’ailleurs plus longues que le corps. Ainsi affublé, haut sur pattes, la silhouette fuselée, il ne manque pas d’élégance. Outre une barre et deux grosses taches noires, il tient son qualificatif d’une ligne de points plus ou moins prononcés à l’avant de ses élytres jaune-ocre.
Si vous rencontrez un Lepture tacheté dans votre jardin, tant mieux. Sans doute y-a-t-il dans les environs quelque arbre mort ou moribond. C’est là, parmi tant d’autres organismes, que se développent ses larves, friandes de fibres en décomposition. Quoiqu’il en soit, si le coléoptère peut paraître impressionnant, légumes et jardinier ne risquent rien avec ce tranquille butineur !
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