Le Bombyle noir

Bombyle noir sur inflorescence de Petit trèfle jaune / Un jardin dans le Marais poitevin.

Discret butineur, le petit Bombyle noir est très actif au jardin. Avec deux cibles favorites : les fleurs sauvages et… les terriers d’abeilles solitaires.

Bombyle noir sur pâquerette / Un jardin dans le Marais poitevin.On a vu le Grand bombyle (Bombylius major), dès février, parmi les premiers butineurs d’un l’hiver finissant déjà presque printanier. Plus petit mais toujours haut sur pattes, voici un de ses cousins, le Bombyle noir (Bombyllela atra). Lui aussi est fortement velu. Plus éparse, sa fourrure est à l’unisson de son corps noir maculé de blanc.

Au jardin, il navigue au raz du sol, passant de Trèfle blanc en Pâquerette, de Géranium découpé en Véronique de perse. Avec une préférence pour le Petit trèfle jaune, il est vrai très abandonnant en cette saison dans les parties enherbées du potager.

Spécialiste du vol stationnaire, le Bombyle noir aborde les fleurs du bout des pattes. Il s’y pose à peine. Sa longue trompe n’a guère besoin de point d’appui pour être extrêmement précise ! Mais, le vol stationnaire lui est utile pour autre chose. La femelle largue ainsi ses cargaisons d’oeufs à l’entrée des terriers d’abeilles sauvages. En particulier des Andrènes. Les larves n’auront qu’à se servir. Cadavres, déchets divers. En théorie sans toucher au couvain.

Sources :

Bombyle noir sur pâquerette / Un jardin dans le Marais poitevin.

Mi-mai 2020. Coupe en brosse impeccable pour le Bombyle noir, ici sur une fleur de ronce bleue.

Début juin 2021. En vol stationnaire, à peine posé sur ses longues et fines pattes, sur la planche du thym en fleurs.