La terre est légère dans ce coin du jardin. L’ail devrait y être à l’aise. A condition de le mettre à l’abri d’une éventuelle inondation.
La « quasi-noyade » du mois de juin dernier a laissé un mauvais souvenir au jardin. Certes, l’eau du déluge printanier n’avait stagné que deux ou trois jours dans les parties les plus basses du potager, mais les haricots verts, notamment, ne s’en sont jamais vraiment remis. Or, la rotation des plantations aidant, c’est au tour de l’ail d’occuper ladite planche. Est-ce bien raisonnable ?
Cela dit, au printemps, au plus fort de la tourmente, la submersion n’avait atteint « que » dix à quinze centimètres, avant de se ressuyer lentement. Faisons donc le pari de planter l’ail dans des plante-bandes surélevées d’une trentaine de centimètres. En prenant soin que les « rigoles », entre deux plante-bandes, ne retiennent pas l’eau qui, en théorie, doit pouvoir se déverser dans les allées. Même si une couverture de feuilles mortes y facilitera le passage, pour l’entretien, tout en évitant l’envahissement des « mauvaises » herbes.
Deux rangs d’ail par plate-bande. La même chose un peu plus loin pour l’oignon et l’échalote. Pourquoi s’arrêter là ? Dans l’élan des bonnes résolutions, fèves et petits pois ont aussi profité du travail de terrassier !
Photos Fernand ©