Dans la famille des Piérides, l’Aurore se distingue entre toutes. Et pas seulement par les taches jaune-orangé de ces messieurs !
Comme un lever de soleil à la pointe des ailes. La petite Aurore mérite bien son nom. Le mâle du moins puisque l’avers des ailes de la femelle, plus sobre, est presqu’immaculé. Seuls s’y détachent, sur fond blanc, ocelles et marges sombres aux antérieures, ainsi qu’une légère marbrure grise aux postérieures.
L’un et l’autre ont surtout en commun un superbe réseau de lignes et de taches vertes au revers de leurs ailes postérieures. Avec d’étonnants yeux verts assortis !
L’Aurore est familière du Marais poitevin dont elle fréquente les prairies humides dès les premières belles journées de février. Jusqu’en début d’été. Sa prédilection pour la Cardamine des prés a inspiré son nom scientifique. Anthocharis cardamines.
En vol, Madame est assez difficile à repérer. On peut la confondre avec ses cousines, certes un peu plus grosses, la Piéride de la rave et celle du navet. Cela dit, en cette saison, pour faire la différence, Monsieur et ses pointes orangées ne sont jamais loin derrière !
Au fil des printemps
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