Faute de pluie, la Cardère sauvage n’a guère désaltéré les oiseaux cet été. Mais les butineurs n’y ont pas manqué de nectar !
Au bord du halage, à deux pas du jardin, cette Cardère sauvage (Dipsacus fullonum) n’en finit pas de prendre de l’ampleur.
Elle a passé tout l’hiver à ronger son frein, sous forme de large rosette aux feuilles amples et épineuses. Elle frise maintenant les deux mètres et ses feuilles soudées autour de la solide tige forment de larges coupes.
Le cabaret des oiseaux ! On a beau être à proximité de la Sèvre et des conches, l’eau de pluie, c’est quand même autre chose…
Encore faut-il qu’il pleuve ! Ces dernières années, hélas, comme le jardin, le cabaret n’a pas été gâté. Il n’en a pas moins développé ses piquants capitules mauves, si prisés des butineurs. Abeilles sauvages, bourdons et papillons s’y relaient tout l’été.